Les syndicats du Champagne valident les revalorisations de salaires pour 2023

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uite et fin (pour le moment) des mouvements de grève au sein des maisons de Champagne après plus de 6 semaines de bataille. 

Après plus de deux heures de négociations et deux suspensions de séance, ce jeudi 17 novembre (date exceptionnellement avancée – la commission tripartite se réunit normalement début janvier), les organisations syndicales (CGT, FO, CFDT, CFE-CGC) ont donné leur accord de principe auprès de l’Union des Maisons de Champagne (UMC) sur les propositions de renégociations salariales pour l’année 2023. 

A donc été acté durant cette séance que les salaires seraient calculés sur l’inflation moyenne constatée sur l’année 2022 + 0,5 % de majoration soit un plancher minimum de 5,8 % : (5,3 au 17 novembre + 0,5 % = 5,8 %) applicable au premier janvier 2023.

Autre garantie, dans l’hypothèse où l’inflation serait inférieure à 5,3%, le plancher de 5,8% sera conservé pour les salariés. 

Une victoire pour les représentants syndicaux, notamment pour José Blanco, secrétaire général de la CGT-Champagne, dont l’organisation syndicale a été la plus virulente ces dernières semaines en multipliant les mouvements de grève et d’apparition lors d’ événements champenois. 

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«Pour une fois, nous avons pu vraiment discuter, mais c’est un moindre mal, il a fallu maintenir la pression pour obtenir quelque chose », affirme-t-il. 

Alors que la CGT-Champagne demandait des revalorisations immédiates pour l’année 2022,  l’organisation syndicale apparait apaisée dans la voix de son secrétaire général. Jusqu’au prochain combat.

Une nouvelle grille de salaire pour 2023 

Ce qui a pu possiblement faire pencher la balance vient aussi d’une autre proposition faite lors de cette réunion : à savoir la mise en place de réunions de travail dès janvier 2023 portant sur l’évolution de la grille conventionnelle des salaires. Une demande déjà évoquée en février dernier par la CGT mais qui n’avait pas aboutie. 

« L’objectif étant de trouver un accord qui garantirait que le coefficient 120 ne soit plus inférieur au taux horaire du SMIC », détaille le communiqué du syndicat. 

Si les organisations syndicales FO et CFE-CGC ont d’ores et déjà donné leur accord de principe en séance, la CFDT devait quant à elle se réunir ce vendredi. Quant à la CGT, elle tiendra une assemblée de militants, le jeudi 24 novembre prochain, au cours de laquelle « les élus du Champagne seront appeler à se prononcer sur cette proposition ».

Michel Letter, représentant patronal pour l’UMC, contacté ce jour n’a pas souhaité commenter en attendant les retours définitifs des élus. 

Ça avance…

 

 

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