Toulouse : le coup de bluff de Tisséo qui inquiète syndicats et employés

l’essentiel La remise en cause de l’indexation sur l’inflation par la direction de Tisséo Voyageurs mobilise les syndicats de la régie des transports toulousains et le groupe Alternative Métropole Citoyenne.

Clause de sauvegarde. Cette clause introduite par les syndicats de la régie des transports Tisséo en 2008 prévoit un rattrapage de l’inflation opéré chaque année en janvier sur les salaires et les primes des employés de Tisséo.

Mais cette année, la direction, en proie aux difficultés liées à la hausse des prix de l’énergie (la facture d’électricité serait passée de 13 à 33 millions d’euros en 2022, soit un surcoût de 20 millions d’euros pour Tisséo) a indiqué aux quatre syndicats représentatifs (CFDT, CGT, FNCR et Sud) qu’elle « n’était pas en mesure de payer la clause de sauvegarde ».

Une prime de 500 € et une hausse de 3 %

Et la direction de proposer une prime de 500 euros et seulement 2 % d’augmentation, en plus des 1% de hausse, dans le cadre de la négociation annuelle obligatoire, et d’une prime de 175 euros versées en mars.

« Si l’inflation est de 6 %, la clause de sauvegarde permet d’ajuster la hausse sur l’inflation au 1er janvier 2023, soit une hausse de 5 % des salaires et des primes », explique Frank Delpérier de la FNCR. « Les salariés ne peuvent perdre en pouvoir d’achat ».

Proposition rejetée par les syndicats

Les quatre syndicats signataires de l’accord du 23 mars 2022, comprenant la clause de sauvegarde, ont rejeté de façon unanime la proposition de la direction de Tisséo, qualifiée par certains de « coup de bluff ». Une distribution de tracts aux dépôts Tisséo de bus a provoqué des perturbations de trafic mercredi matin.

De son côté, le groupe Alternative Métropole Citoyenne du maire de l’Union, Marc Péré, apporte son « soutien à la protestation des salariés de Tisséo Voyageurs », estimant que, pour les salariés, «c’est la double peine, des salaires bas et des cadences infernales car la direction n’embauche pas assez. Certains d’entre eux font des tournées de 7 heures sans aucune pause ni pour manger, ni pour se décontracter, ni pour aller aux toilettes. Cette austérité salariale, et ce retour sur une signature donnée, ont une et une seule origine : le financement de la troisième ligne ». 

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