À la rue, le combat continue pour ce syndicat du Calvados : « On nous enlève un droit

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« De son royaume, elle dicte ses règles. » Dominique Dallet, secrétaire général de l’UIP (Union interprofessionnelle de proximité) du pays du Bocage de la CFDT, ne digère toujours pas l’exclusion de l’ancienne école Albert-Camus, à Condé-en-Normandie (Calvados), le 22 mars. Le bâtiment abritait les locaux de la CFDT, de la CGT et de FO. C’est dans ce contexte que le syndicaliste a tenu à « dénoncer les agissements et la verticalité des décisions de la maire » lors d’une conférence de presse, mercredi 19 juin, à Flers.

« Il n’y a qu’à Condé que la maire agit ainsi »

Pour rappel, sur décision de Valérie Desquesne, maire de la commune, ces organisations syndicales ont dû quitter les lieux, la municipalité prévoyant d’y construire des logements. « La mise à disposition de locaux gratuitement se fait partout, comme à Vire. Il n’y a qu’à Condé que la maire agit ainsi. On marche sur la tête ! », poursuit Dominique Dallet.

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Vire, Flers, La Ferté-Macé… Face à cette situation, les élus doivent désormais jongler entre différents bureaux. « Elle nous enlève un droit et nous empêche de recevoir les employés dans de bonnes conditions. Nous sommes contraints de faire nos réunions dans les cafés. C’est inacceptable. »

« La mairie n’avait plus de locaux disponibles »

Valérie Desquesne a réagi : « La mairie n’avait plus de locaux disponibles pour une mise à disposition des syndicats. »

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Elle ajoute : « Nous n’avons pas d’obligation légale à leur fournir ces locaux, si ce n’est pour les syndicats des employés de la commune », se referrant à l’article 27 de la loi n° 2016-1088 du 8 août 2016 dont la première ligne stipule que « les collectivités territoriales ou leurs groupements peuvent mettre des locaux à la disposition des organisations syndicales, lorsque ces dernières en font la demande ».

Renvoyés vers une agence immobilière

Un relogement a-t-il été prévu ? « On nous a répondu qu’il n’y avait plus de locaux à prêter », avance Dominique Dallet. « On nous a renvoyés vers une agence immobilière auprès de qui on devrait louer un local et justifier de nos activités sur trois ans, ce n’est pas possible. »

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Autre son de cloche du côté de la mairie qui indique auprès de nos collègues d’Ouest-France que la proposition est « une mise à disposition gratuite d’une salle de réunion ou d’un bureau occasionnellement et sur demande ».

Dans ce climat tendu, le représentant de l’UIP du pays du Bocage confirme que la justice « sera saisie » si aucune solution n’est trouvée.

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