La CGT, la CFDT, FO et l’UNSA lancent « un ultimatum » face au « mépris et l’absence de toutes négociations »…
(Boursier.com) — Vers un risque de paralysie des aéroports parisiens à un mois des Jeux olympiques de Paris 2024 ? Alors que les préparatifs pour l’évènement sportif qui se tiendra du 26 juillet au 8 septembre s’intensifient, plusieurs syndicats du groupe ADP (Aéroports de Paris) ont lancé mercredi un avertissement et menacent d’appeler à la grève dès début juillet si leurs revendications ne sont pas entendues.
« Depuis de nombreux mois, les organisation syndicales CGT, CFDT, FO et UNSA réclament à la direction des moyens pour faire face à l’évolution du trafic aérien et à l’organisation des JOP », ont affirmé les organisations syndicales dans un communiqué commun.
« Face au mépris et l’absence de toutes négociations, elles lancent un ultimatum. Elles exigent une réponse au plus tard le 5 juillet prochain. Sans réponse de la direction, les organisations syndicales répondront à la demande de nombreux salariés en déposant un préavis de grève », ont-elles ainsi prévenu.
« Les mesures discriminatoires doivent être remplacées par une approche juste »
Les syndicats, qui ont adressé « un ultime courrier » au PDG du groupe, Augustin de Romanet, exigent « une gratification uniforme et équitable pour tous les agents travaillant pendant les Jeux Olympiques », ajoutant que « les mesures discriminatoires doivent être remplacées par une approche juste ». A noter que Augustin de Romanet assure son propre intérim jusqu’après les Jeux, le gouvernement lui ayant refusé un troisième mandat.
Estimant qu’il manque près de 1.000 postes, les organisations syndicales réclament également « un plan d’embauche adapté à chaque activité et catégorie de personnel ». Par ailleurs, elles demandent « des mesures concrètes pour stopper la dégradation des conditions de travail et garantir toute l’année l’exercice des droits aux congés et repos principaux et secondaires ».
Pour rappel, les agents des aéroports parisiens avaient déjà lancé un appel à la grève le 21 mai dernier pour demander, entre autres, des embauches, l’ouverture de négociations pour une revalorisation salariale ainsi que des « gratifications homogènes » pour les salariés mobilisés pendant les JO. Le mouvement n’avait entraîné aucune perturbation significative…
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