JO Paris 2024 : deux syndicats sur quatre acceptent l’accord proposé par la SNCF concernant les primes

La prime sera plafonnée à 1.900 euros maximum et concernera les quelque 50.000 salariés mobilisés sur tout le territoire pour les Jeux, quel que soit leur métier.

La CFDT-Cheminots a décidé de signer l’accord proposé par la direction de la SNCF sur les primes pour les cheminots pendant les Jeux olympiques, a annoncé jeudi ce syndicat, trois jours après l’Unsa-Ferroviaire, ce qui ne suffit pas à ce stade pour obtenir une majorité syndicale validant l’accord. Les organisations syndicales représentatives ont jusqu’à mardi prochain pour signer ce texte. La CGT-Cheminots et SUD-Rail, syndicats considérés comme contestataires et majoritaires à eux deux, ont fait savoir qu’ils ne dévoileraient leur position que le jour même, après avoir consulté leurs adhérents et instances fédérales. Cet accord «permet de poser de véritables garanties et avancées pour les agents concernés», a salué la CFDT-Cheminots dans un communiqué.

La SNCF a proposé le 22 mai de verser une prime journalière de 95 euros brut aux cheminots qui travailleront pendant les Jeux olympiques et paralympiques. La prime sera plafonnée à 1.900 euros maximum et concernera 50.000 salariés mobilisés sur tout le territoire pour les Jeux, quel que soit leur métier. «Par son périmètre national, l’accord couvre l’ensemble des territoires où se déroulent les épreuves», a souligné la CFDT-Cheminots. «Il aborde également la question de l’emploi en ouvrant les conditions de pérennisation d’emplois à l’issue de l’évènement», poursuit l’organisation.

Grève «préventive

Dans un communiqué publié lundi, l’Unsa-Ferroviaire avait annoncé son intention de s’appuyer sur cet accord «pour obtenir des mesures financières à destination de l’ensemble des cheminots lors de la NAO (négociation annuelle sur les salaires, NDLR) de fin d’année afin de valoriser leur engagement quotidien et lors de cet évènement planétaire». La CGT-Cheminots et SUD-Rail revendiquaient une prime pour l’ensemble des quelque 145.000 cheminots de la SNCF. D’après ces deux syndicats, l’afflux de touristes en France ne concernera pas que l’Ile-de-France et les autres sites olympiques de l’Hexagone, mais bien tout le pays, engendrant une surcharge de travail pour tous par rapport à un été habituel.

La semaine dernière, la veille de la réunion entre direction et syndicats pour établir le niveau et le périmètre des primes, les cheminots d’Ile-de-France s’étaient mis en grève, provoquant de nombreuses perturbations de trafic pour les trains de banlieue franciliens. Cette grève «préventive» avait été dénoncée par la droite et le gouvernement, dont le ministre délégué aux Transports Patrice Vergriete pour qui ce mouvement «a desservi les intérêts et l’image de l’entreprise et de ses salariés auprès des Français».

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