Les syndicats jugent insuffisante la revalorisation des allocations chômage de 1,2 %

Les allocations d’assurance chômage vont être revalorisées de 1,2 % le 1er juillet, a indiqué jeudi l’Unédic, la CGT dénonçant « l’extrême faiblesse de cette revalorisation » et la CFDT exprimant une « déception amère ».

L’Unédic fait valoir qu’elle « tient compte à la fois du contexte économique et de l’équilibre financier du régime d’assurance chômage » et rappelle que cette revalorisation « intervient après deux autres en 2023 (+ 1,9 % au 1er avril, puis + 1,9 % au 1er juillet) ». En moyenne, la revalorisation annuelle a été de 1,68 % au cours des cinq dernières années.

« Pour 2024, le montant de la revalorisation s’élèverait à 150 millions d’euros pour le régime d’assurance chômage et, pour 2025, à 210 millions d’euros », précise-t-elle dans son communiqué. Un allocataire n’ayant pas travaillé dans le mois et bénéficiant de l’allocation minimale passera ainsi de 979,29 euros bruts à 991,07 euros bruts, détaille l’Unédic.

La CFDT précise dans un communiqué que « le patronat a fait une première proposition de revalorisation à hauteur de 1 % et n’a accordé que 1,2 % après une suspension de séance ».

« L’extrême faiblesse de cette revalorisation »

La CFDT, qui plaidait pour une augmentation de 2,5 % au vu de l’inflation persistante, « a été contrainte de s’abstenir, ainsi que les autres organisations syndicales, afin qu’une décision de revalorisation des allocations puisse être appliquée », poursuit le premier syndicat. « Une opposition aurait conduit à une absence de décision qui aurait pénalisé les demandeurs d’emploi ». La CFDT « regrette avec amertume la décision patronale d’une revalorisation trop faible des allocations chômage ».

La CGT a dénoncé « l’extrême faiblesse de cette revalorisation ». « Quand toutes les organisations syndicales ont exigé de tenir compte de l´inflation, le patronat a bloqué sa position à une augmentation de 1,2 % », affirme ce syndicat. « À quelques jours des législatives, le gouvernement comme le patronat continuent de cibler les allocataires de l’assurance chômage », dénonce le syndicat, rappelant que le gouvernement s´apprête à publier le décret mettant en œuvre la nouvelle réforme controversée de l’assurance chômage à compter du 1er décembre.

La CGT dénonce des positions « d’une gravité sans nom » et une « obstination criminelle du patronat et du gouvernement » alors que « l’extrême droite prospère sur la désespérance sociale ».

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