Les syndicats du Comminges appelaient hier à un rassemblement pour contrer le Rassemblement national.
À l’appel de la CGT (Confédération générale du travail) Comminges, de la CFDT (Confédération française démocratique du travail), de la FSU (Fédération syndicale unitaire), de Solidaires et de l’Unsa (Union nationale des syndicats autonomes), une cinquantaine de manifestants se sont mobilisés devant la préfecture ce jeudi soir.
L’enjeu : militer pour « un sursaut démocratique et social ».
Et les antennes locales des syndicats préviennent : « À défaut, l’extrême droite arrivera au pouvoir », en mettant en exemple les politiques appliquées « en Italie et en Argentine ».
Les syndicalistes fustigent « les votes de l’extrême droite en France et en Europe », qu’ils jugent « toujours défavorables aux travailleurs ».
Ainsi, les manifestants commingeois demandent des mesures fortes « en faveur des travailleurs ».
Dans le détail, ceux-ci exigent du gouvernement « le retrait de la réforme de l’assurance chômage », mais souhaitent aussi « les augmentations des salaires et des pensions », ou encore « l’instauration de l’égalité salariale entre les femmes et les hommes ».
Ainsi, à trois jours du premier tour, les manifestants se rangent principalement derrière la candidature du Nouveau front populaire (NFP), donc celle de Joël Aviragnet.
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