Lourdes. Les salariés du centre Assomption manifestent, la CFDT veut « élargir le combat » aux autres associations religieuses

l’essentiel Les salariés du centre Assomption ont manifesté dans les rues de Lourdes. La CFDT entend élargir son combat aux autres associations religieuses qui ne respecteraient la convention collective de l’hôtellerie-restauration.

Banderoles, drapeaux, sifflets… Si le petit nombre de salariés du centre Assomption ne permettait pas de créer un grand cortège, nul doute qu’ils auront tout de même fait entendre leur cause. Ce après-midi, ils ont défilé dans les rues de Lourdes, tracts en main, les déposant sur les pare-brise, pour alerter sur leur situation - et, possiblement, celle d’autres salariés du même type de structure.

Les tracts ont été déposés sur nombre de véhicules.
Les tracts ont été déposés sur nombre de véhicules. DDM - Gaëtane Rohr

Ces derniers sont en conflit avec leur direction depuis août. En cause, leur contrat de travail et leur rémunération qui ne sont couverts ni par la grille salariale, ni par la convention collective de l’hôtellerie-restauration.

Aucune avancée notable

Après une première journée de grève lors du pèlerinage du Rosaire, ils renouvelaient leur action ce . Car aucune avancée notable avec leur direction ou la congrégation n’a été obtenue. L’un des salariés notait, interrogé sur leur état d’esprit : « La plupart sont en fin de saison, déçus et tristes. Au sein du conseil d’administration, personne ne communique, n’a demandé si les salariés revenaient pour la saison suivante. Ils ne savent pas s’ils sont sur la sellette ou pas. »

Les salariés ont demandé à la CFDT de les épauler. Le syndicat espère créer une jurisprudence favorable aux salariés devant les prud’hommes, en défendant la directrice qui a été remerciée. Une procédure doit être lancée contre ce licenciement et pour demander la requalification de son contrat au titre de la convention de l’hôtellerie-restauration. La CFDT sera également partie civile.

« Cette problématique concerne tout Lourdes »

Les salariés et le syndicat ont également été reçus par le maire de Lourdes, Thierry Lavit. Ils ont aussi contacté l’UMIH, syndicat de la profession de l’hôtellerie-restauration. Ce après-midi, ils devaient également être reçus par Gaëlle Vallin, suppléante du député de la circonscription, Benoît Mounet.

Gilles Verdier, secrétaire adjoint, défend : « On essaie d’élargir le combat. Nous sommes en train de régler la problématique de l’Assomption mais d’après nous, cette problématique concerne tout Lourdes et est peut-être même d’envergure nationale. Nous sommes à peu près sûrs que les congrégations qui proposent de l’hébergement et de la restauration ne paient pas leurs salariés selon la convention ad hoc. »

D’où l’idée de demander au député de poser une question écrite au gouvernement, afin que celui-ci se renseigne sur la question et y réponde. Et prenne des dispositions pour contraindre à ce que le syndicat estime comme étant la simple application du droit du travail. 

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